Nouvelle passion !
Ou comment j’ai découvert le plaisir de réaliser des photos argentiques en noir et blanc à DDU.
Cela se passe à Géophy (le repère des geeks), dans une petite pièce sombre coincée entre un atelier et la salle de musique.
Ce labo est très bien équipé, il y a même un appareil photo à disposition (que j’utilise), du film pour les pellicules, du papier photos, plein de produits, des bacs, des bains thermostatés, un agrandisseur, des bouquins ..! Tout ce qu’il faut, quoi !
Comment cela se passe ?
1ère étape, prendre la photo :
D’abord, prendre l’appareil en main et comprendre : temps d’exposition, ouverture, sensibilité du film, mise au point etc.…
Puis, s’habituer à penser lumière, car, c’est tout ce qui importe pour faire des photos en noir et blanc. Et comme si tout ça n’était pas déjà assez compliqué, il faut faire avec un environnement tout blanc et des animaux au pelage très contrasté (je parle bien sûr de nos empereurs au plumage double face noir et blanc.)
Gloups !
2ème étape, développement de la pellicule :
Le plus dur, c’est d’enrouler la pellicule sur un espèce de rouleau DANS LE NOIR.
Une fois bien positionnée sur cet enrouleur, toute la surface de la pellicule pourra être en contact avec les produits.
Le tout est placé dans une boite opaque, dans laquelle on met successivement différentes substances : révélateur, bain d’arrêt, fixateur…
On laisse infuser, on rince et c’est prêt (enfin y a plus qu’à laisser sécher !)
3ème étape, tirage papier et agrandissement :
A l’aide d’une merveilleuse machine appelée agrandisseur, qui projette de la lumière à travers la pellicule sur le papier photos. Les cristaux d’argent de ce dernier, réagissent en fonction de l’intensité lumineuse, formant une image sur le papier. Il faut régler la quantité de lumière, ses couleurs (rouge, jaune, bleu, ce qui permet entre autre de modifier le contraste de la photo), la netteté, le cadrage, l’agrandissement etc.… Le tout sous une lumière rouge, digne d’un thriller.
Dernière ligne droite chimique : révélateur, bain d’arrêt, fixateur…et voila une jolie photo (ou pas...)
Pourquoi j’aime ça ?
Bah, comme les enfants, je suis toute fière de fabriquer mes photos !
Et puis c’est passionnant de bricoler la lumière, l’exposition, le temps de développement de la pellicule et le cadrage lors du tirage … !
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